.. ceci.. il semblerait pour les confessé(e)s et leurs confessions ..
Un jour comme tant d'autre, un jour de fin de semaine celui avant lundi et après samedi. Un jour où l'église reçoit ses ouailles endimanchés, rasés de près pour les messieurs et senteur de patchouli pour les dames. Un jour où tant de péchés vont être pardonnés, un jour où tant de mensonges de secrets de la vie seront découverts ou ignorés, un jour où tant de regret de haine et de méchanceté seront réparés pour enfin être propres comme un sou neuf sorti d'un tronc à la sauvette.
Tout le monde s'aime tout le monde est beau tout le monde se parle sur le parvis de ce grand édifice. Les endimanchés du dimanche vident le sanctuaire et le calme revient dans cette magnifique cathédrale tout en dentelle dessinée à coups de fouets et de sang mais.. silencieuse de prières à l'odeur de cire.
Une fois rentrés les ouailles oublient les bruits de la rue et retrouvent leur parure de tous les jours celle de l'hypocrisie. Les messieurs vont retrouver les belles du trottoir en espèrant obtenir une faveur tandis que les dames vont cancaner sur la nouvelle voisine de l'étage du dessus tout en lui offrant une tasse de thé.
Leur rôle a été rempli à la perfection en ce jour, donnant une offrande à cet Ecclésiastique à l'air efféminé et courbant le dos sous tant de péchés. Peu importe et qui peut le savoir mis à part lui. Le reste n'est plus du ressort des ouailles dont une partie festoient gaiement chez ginette elle même n'étant pas très.. nette.
Entre les mains d'un homme crucifié par les hommes pour les hommes, les ouailles espèrent que ce dernier pardonnera en ce jour si pur.. un dimanche comme tant d'autre en attendant le.. prochain dimanche.